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Claude Bourgelat, Le fondateur de la médecine vétérinaire.

Claude Bourgelat est né à Lyon le 11 novembre 1712. Son père est un riche commerçant qui partage ses activités entre Lyon et Livourne en Italie. Après son décès en 1719, Claude Bourgelat voit l’aisance matérielle s’amenuiser et l’ambiance familiale se dégrader au fil des procès autour de l’héritage.

Bourgelat démarre donc sa vie d'adulte avec très peu de moyens. Entre 1724 et 1729, il sert dans la troupe des Mousquetaires. Puis, on le retrouve à Lyon où il tient un cabinet d'avocat de 1733 à 1740. Il plaide des affaires pour la haute bourgeoisie et la noblesse lyonnaise. Les relations qu'il se fait alors dans cette sphère du pouvoir local lui serviront pour la réalisation ses ambitions professionnelles.

 

Le fondateur des sciences vétérinaires

Le 29 juillet 1740, Bourgelat obtient le brevet « d’Ecuyer du Roi tenant l’Académie d’équitation de Lyon ». Il occupe cette fonction de 1740 à 1765. Dès 1744, il publie son premier ouvrage « Le Nouveau Newcastle ». Ce traité d'équitation qui présente une nouvelle approche de l’art équestre lui vaut une notoriété considérable dans l'Europe entière. À l'occasion de la rédaction de ce livre, Bourgelat remarque des anomalies dans les descriptions antérieures de la biomécanique du cheval. Il les attribue à des erreurs dans les connaissances anatomiques de l'époque. Il décide alors de se consacrer à des recherches dans ce domaine et réclame pour ce faire la collaboration des chirurgiens humains exerçant à l'Hôtel-Dieu. Claude Pouteau et Jean-Baptiste Charmetton, professeurs au Collège de chirurgie de Lyon répondent avec intérêt et enthousiasme à sa demande. À la faveur de cette collaboration avec les médecins de l'homme, l'Écuyer a trois révélations:

 

  • la différence entre la démarche empirique et le raisonnement scientifique,

  • la similitude entre la « machine humaine et la machine animale »,

  • l'opportunité de créer le métier de « médecin des animaux ».

 

Ainsi, Bourgelat se transforme en auteur scientifique. En 1750, il publie le tome I des « Éléments d’hippiatrique ». La conception du plan de cet ouvrage englobe toutes les notions d’anatomie, de physiologie, de pathologie, d’hygiène, de thérapeutique voire de zootechnie y compris la visite d’achat du cheval. L’auteur les aborde avec un esprit qui fait appel à l’expérience, à l’observation, au raisonnement, à l’analyse et à la déduction. Il s’agit d’une méthode novatrice qui repousse résolument l’empirisme et ses recettes.

En 1752, Bourgelat est nommé correspondant de l’Académie des Sciences de Paris. C’est la reconnaissance de sa valeur scientifique et de sa qualité de savant du siècle des lumières. Ami de d’Alembert, il est choisi comme collaborateur de L'Encyclopédie pour y rédiger les articles se rapportant au cheval. Il écrit plus de la moitié du contenu de L’Encyclopédie en matière d'équitation, de médecine et de chirurgie vétérinaire.

 

L'arrivée à Lyon en 1754 d'Henri Léonard Bertin est une providence pour Bourgelat. Ce jeune haut-fonctionnaire vient y exercer les fonctions de Lieutenant de la Généralité, on dirait aujourd'hui Préfet de région. Les deux hommes se lient rapidement d'une profonde amitié qui survivra au départ de Bertin pour la capitale lorsqu'il est nommé trois ans plus tard Lieutenant-général de Police. Très vite admis à la Cour, il poursuivra sa brillante carrière en devenant Contrôleur général des finances en 1763. Mais il n'attend pas cette haute promotion pour réussir à convaincre le Roi Louis XV de l'intérêt, pour l'économie rurale du Royaume, de créer une profession qui pourrait lutter contre les épizooties affectant le bétail. Par arrêt du Conseil du Roy en date du 4 août 1761, l'autorisation est donnée à Bourgelat d'ouvrir une école vétérinaire dans les faubourgs de Lyon « …où l’on enseignera publiquement les principes et la méthode de guérir les maladies des bestiaux, ce qui procurera insensiblement à l’agriculture du Royaume les moyens de pourvoir à la conservation du bétail dans les lieux où cette épidémie désole les campagnes… ». Installée dans un ancien relai de poste dit le « Logis de l'Abondance », l'École accueille son premier élève le 13 février 1762.

 

Bertin veut aussi une École à Paris et souhaite en confier la direction à Bourgelat. Le 1er juin 1764, un arrêt royal nomme Bourgelat Directeur et Inspecteur Général de l’École Royale Vétérinaire de Lyon et de toutes les Écoles Vétérinaires établies ou à établir dans le Royaume. Il s'installe à Paris fin juin 1765. À la fin de l’été 1766, l'École est ouverte au Château d’Alfort, domaine qui est toujours son siège à ce jour.

 

La création de l’École vétérinaire de Lyon, suivie quatre ans plus tard de celle d’Alfort a un retentissement dans toute l’Europe. Dès leur fondation, Bourgelat accepte des élèves venus de Suisse, d’Angleterre, de Suède, du Danemark, des États germaniques, d’Italie. De retour dans leurs pays, ces élèves font l’éloge des Écoles françaises ainsi que celle de leur fondateur qu’ils considèrent comme le créateur de l’Art Vétérinaire. Très vite, les disciples du Maître fondent à leur tour des écoles dans toutes le grandes villes d'Europe. Certaines ont eu une vie brève mais la plupart existent encore. Durant la deuxième moitié du XIIIe siècle, quatorze écoles vétérinaires ont ainsi vu le jour en Europe.

 

Claude Bourgelat apparait donc comme le fondateur incontesté de l'enseignement et, par là-même, de la profession vétérinaire en leur offrant en outre trois racines patrimoniales et fondamentales:

  • la démarche scientifique,

  • la préoccupation économique,

  • la dimension comparative.

Le promoteur du concept de biopathologie comparée.

Statue de Bourgelat à Maisons-Alfort.

L'héritage légué par Bourgelat ne s'arrête pas à la médecine animale. Il est le pionnier du concept mondialement connu de nos jours sous la formule « One health ». C'est dans L'Encyclopédie qu'il lance les premières bases de la biopathologie comparée. En effet, dès 1755 il écrit:

« La médecine de l’homme est utile à celle du cheval et réciproquement. »

Un an plus tard, dans un autre article de ce même ouvrage, on peut lire:

« L'analogie de mécanisme du corps de l'homme et de l'animal,... est véritablement constante, s'éloigner de la route qui conduit à la guérison de l'un et chercher de nouvelles voies pour la guérison de l'autre, c'est s'exposer à tomber dans des écarts criminels. »

En 1761, dans l'opuscule décrivant l'Ecole de Lyon intitulé "Art vétérinaire ou médecine des animaux", il affirme:

« Nous nous estimerons trop heureux si les personnes à qui la vie des hommes est confiée, persuadées des progrès que leur art peut attendre encore de la médecine comparée, daignait nous mettre à portée d'éprouver,..., sur des animaux ce que la prudence ne leur permet pas de tenter sur la nature humaine. »

Plus tard, en 1777, dans son dernier ouvrage dénommé "Règlement pour les Ecoles royales vétérinaires" et qui constitue son testament philosophique, il confirmera les principes:

« Nous avons connu l'intimité des rapports qui existent entre la machine humaine et la machine animale, rapports qui sont tels que l'une et l'autre médecine s'éclaireront et se perfectionneront mutuellement. »
« Les portes de nos Ecoles sont ouvertes à tous ceux qui, chargés par état de veiller à la conservation des hommes, auront acquis,..., le droit d'y venir interroger la nature, chercher des analogies et vérifier les idées dont la confirmation peut être utiles à l'espèce humaine. »

Claude Bourgelat apparait donc bien aussi comme le promoteur du concept de biopathologie comparée sans lequel la médecine moderne n'aurait jamais pu connaitre aussi rapidement les fantastiques progrès qu'elle a connu au cours des deux siècles suivants.

Claude Bourgelat est mort à Paris le 3 janvier 1779, probablement des suites d'une crise de goutte, maladie dont il souffrait beaucoup depuis près de trente ans. Il peut, sans nul doute, être qualifié de visionnaire et de bienfaiteur de l'humanité. Cependant, seuls quelques vétérinaires de par le monde connaissent son nom et son œuvre. Il reste encore aujourd'hui injustement et dramatiquement méconnu. Puisse l'année 2011, qui commémorera le fruit de son génie, nous donner l'occasion de réparer cette injustice en le faisant connaitre au plus grand nombre de citoyens de notre planète!


Historique de l’Ophtalmologie Vétérinaire

 

L'histoire de l’Ophtalmologie Vétérinaire a été merveilleusement écrite par le Docteur Vétérinaire William G. MAGRANE,

Docteur Vétérinaire William G. MAGRANE

l’un des maîtres et des fondateurs de cette spécialité aux Etats-Unis durant le 20ème siècle. Dans " A history of Veterinary Ophthalmology " publié en 1988 par THE FRANKLIN PRESS, INC. Elkhart, IN 46514, il rassemble les principales données historiques concernant le développement de cette discipline. Nous en ferons ci-après un rappel succinct.

On peut facilement faire remonter l’histoire de l’ophtalmologie vétérinaire aux sources de l’Egypte ancienne où sur des Papyrus écrits 4000 ans avant Jésus-Christ, on retrouve des informations sur les maladies oculaires des chiens et du bétail. Des auteurs Grecs rassemblent des données dans l’ouvrage Hippiatrica. Le Romain Publius Vegetius Renatus traduit des ouvrages grecs sur les maladies oculaires du cheval dans Artis Veterinariae sive Mulomedicinae et écrit sur la cécité nocturne du cheval.

Des auteurs Italiens écrivent sur les maladies oculaires du cheval tels Giordano Ruffo dans Ippiatrics en 1250, Theodorico Borgognoni dans Ippatria Mulomedicinae en 1266 et Francisco Toggia en 1819. Leonardo de Vinci lui-même s’est intéressé à comprendre le pourquoi de la meilleure vision nocturne des animaux par rapport à l’homme.

En 1687 un livre de Andrew Snape," The Anatomy of the Horse " contient une planche dessinée de l’oeil du cheval et de sa musculature.

En 1818, aux Etats-Unis, à Philadelphie en Pennsylvanie, le Docteur Vétérinaire J. Carver de la Royal Veterinary Medical Society of London est le premier à écrire sur la pathologie oculaire du cheval.

Johannes Muller (1801-1858) a écrit un texte Comparative Physiology of the Visual Perceptions of Man and Animals.

L’examen de l’oeil du chien par le physiologiste tchèque Purkinje (1787-1869) l’aide a comprendre le trajet de la lumière à travers l’oeil, sa réflexion par le cristallin et son renvoi par le fond d’oeil.

En 1850, l’invention de l’ophtalmoscope par Helmhotz ouvre une ère nouvelle dans le diagnostic des maladies oculaires de l’homme et de l’animal.

Toronsco et d’autres au vingtième siècle développent les connaissances en pathologie comparée et phylogénétique.

En France, deux noms sont à retenir, Urbain Leblanc et Eugène Nicolas.

Urbain Leblanc

 

Eugène Nicolas

En 1824, Urbain Leblanc (1797-1871), vétérinaire parisien renommé, publie un Traité des Maladies des Yeux observées sur les animaux domestiques, principalement le cheval. Ce livre de référence est traduit en allemand en 1825.

En 1898, dans leur "Traité de thérapeutique chirurgicale des animaux domestiques", P.-J. Cadiot et J. Almy consacrent un remarquable chapitre aux maladies de l'œil et de ses annexes, illustré de nombreuses figures originales intercalées:

Eugène Nicolas publie en 1914 un livre " Ophtalmologie Vétérinaire et Comparée " qui a l’honneur d’une traduction en anglais par Henry Gray. Une deuxième édition est éditée en 1928. Elle comprend dans le texte 205 figures intercalées et neuf planches chromolithographiées, d'une rare qualité iconographique :

Henry Gray

 

 

 

En Allemagne trois médecins ophtalmologistes , Rudolph Berlin (1833-1897),

Rudolph Berlin

Gustav von Schleich (1851-1928), Oscar Königshöfer (1851-1911) contribuent à développer les connaissances en ophtalmologie vétérinaire du cheval dans le cadre de leur enseignement au Collège Vétérinaire de Stuttgart. A Munich c’est le médecin Oscar Eversbusch qui enseigne l’ophtalmologie à la fois dans les universités médicale et vétérinaire et s’intéresse à l’ophtalmologie du chien et du cheval.

Le premier vétérinaire allemand à contribuer au développement de l’ophtalmologie vétérinaire fut Heinrich Möller du Collège Vétérinaire de Berlin
Heinrich Möller

 

Josef Bayer

 

 

Dans les autres pays européens, il faut citer pour l’Autriche Josef Bayer (1847-1925). Médecin puis vétérinaire, il participe au rayonnement de l’ophtalmologie vétérinaire à travers toute l’europe. Aux Pays Bas, à l’Ecole Vétérinaire de Utrecht W.C. Schimmel enseigne l’ophtalmologie en 1882. Heinrich Jakob lui succède. En Angleterre le médecin Georges Coats (1876-1915) s’intéresse à l’ophtalmologie comparée. Edward Nettleship (1845-1913) vétérinaire puis médecin s’intéresse également à l’ophtalmologie comparée avec un intérêt pour la génétique et la cécité chez les animaux domestiques. Henry Gray (1865-1939) est l’un des premiers vétérinaires anglais à se spécialiser dans les petits animaux et à créer une clinique dans Londres. En 1925 il publie sur l’atrophie rétinienne progressive du Setter Irlandais. Sa traduction de l’Ouvrage d’ophtalmologie vétérinaire et comparée de Eugène Nicolas représente pendant la première moitié du vingtième siècle la principale source d’informations en ophtalmologie pour les pays de langue anglaise. En Suède Hilding Magnusson (1886-1957) s’intéresse à l’ophtalmologie à travers l’hérédité de l’atrophie rétinienne.

Aux Etats-Unis, le médecin George E. de. Schweinitz (1858-1938) de l’Université de Pensylvannie travaille étroitement en ophtalmologie avec l’Ecole Vétérinaire. Pourtant l’enseignement de l’ophtalmologie est longtemps négligé aux Etats-Unis au sein des Ecoles Vétérinaires, à l’opposé de ce qui existe en Europe.

Durant la première moitié du vingtième siècle, les principes actifs utilisés en ophtalmologie se limitent à l’acide borique, au nitrate d’argent dans différentes concentrations, comme désinfectant et caustique, au sulfate de zinc comme astringent, à l’oxyde jaune de mercure pour les blépharites, les conjonctivites et les opacités cornéennes. Le Phénol, l’acide trichloacétique et l’iode sont utilisés pour cautériser les ulcères. L’atropine et l’homatropine sont déjà utilisés comme mydriatiques et cycloplégiques. La cocaine sert à dilater la pupille pour l’examen ophtalmoscopique. L’éserine et la pilocarpine sont les myotiques prescrits dans le traitement du glaucome. L’hydrochlorate de cocaïne, l’hydrochlorate d’holocaïne et l’eucaine B sont les anesthésiques locaux de choix. Un dérivé de la morphine est utilisé pour l’analgésie dans les iritis, le glaucome et les kératites. Des poudres sont quelquefois soufflées, saupoudrées, ou mouchetées dans les yeux de diverses façons. Le sel, le sucre, l’iodoforme, le calomel, l’oxyde de zinc, et l’acide borique sont utilisés notamment lors d’inflammation suppurative ou d’ulcération inerte de la cornée et les opacités qui en découlent. L’huile de ricin et l’huilede foie de morue sont utilisées comme protections calmantes de l’œil.

L’iodure de potassium est administré dans l’alimentation ou la boisson des chevaux atteints de fluxion périodique de même que chez le cheval et le chien dans différentes affections oculaires inflammatoires. Les sangsues sont appliquées sur les surfaces conjonctivales ou cutanées pour réduire les hémorragies conjonctivales et intra-oculaires.

Les instruments de chirurgie et matériaux de sutures sont assez grossiers vis à vis des standarts actuels. Pourtant au delà des chirurgies des paupières, des opérations de cataracte ou du glaucome sont parfois pratiquées. L’énucléation est une chirurgie de routine avec de façon surprenante la mise en place d’implants d’yeux artificiels chez le cheval dès le début du dix-neuvième siècle.

Vis à vis de ce passé, la deuxième moitié du vingtième siècle est révolutionnaire tant sur le plan de la pharmacopée que sur le plan chirurgical. Déjà, en matière de techniques d'examen, non seulement la qualité des biomicroscopes devient remarquable, mais de nouvelles techniques d'exploration sont utilisées comme l'échographie oculaire ou l'angiographie fluorescéinique. Médicalement, c’est l’arrivée des sulfamides, des antibiotiques, des antiviraux, des corticostéroides, des immunomodulateurs et des larmes artificielles. En chirurgie c’est l’utilisation du microscope opératoire, le développement des instruments de microchirurgie, la mise à disposition de multiples matériaux de suture, le développement de nouvelles techniques chirurgicales comme la chirurgie de la cataracte par incision étroite en phaco-émulsification avec implantation d’un cristallin artificiel ou le laser dans la chirurgie du glaucome.

Dans cette ère moderne de la deuxième moitié du vingtième siècle le fantastique développement de l’ophtalmologie vétérinaire se traduit par la publication de nombreux ouvrages dans cette spécialité. Ils ne peuvent pas tous être cités ici, mais une mention particulière doit être faite pour certains d’entre eux.

The Vertebrate Eye and its Adaptative Radiation " (1942) du Professeur G.L. Walls, Chercheur Associé en ophtalmologie, Collège de Médecine de Wayne, est une contribution essentielle à la compréhension de la vision chez les oiseaux et autres animaux.

  • " Veterinary Ophthalmology " (1956) de R.H. Smith en Angleterre est une réelle mise à jour de données cliniques dans différentes espèces avec la description de techniques chirurgicales encore d’actualité.

  • En 1958," Veterinarjana oftalmologija "est publié par P. Mintscheff à Sofia.

  • En 1965"Okulistyka Veterinaryjna" de W. Stefaniak est édité à Varsovie en Pologne.

  • En 1960, J.H. Prince, Professeur Chercheur dans le Département d’Ophtalmologie de l’Université de l’Ohio, avec la collaboration de C. D. Diesem, Vétérinaire du Département d’Anatomie et G.L. Ruskell du Département d’Ophtalmologie publie un traité d’anatomie de l’œil et de l’orbite, " Anatomy and Histology of the Eye and Orbit in Domestic Animals". Cet ouvrage est une immense référence pour tous ceux qui s’engagent dans la voie de l’ophtalmologie expérimentale, pour les enseignants d’anatomie vétérinaire et pour les cliniciens intéressés par la chirurgie oculaire. Le chien, le chat, le cheval, la vache, le mouton, le porc, la chèvre et le lapin sont étudiés séparément.

Quelques chapitres d’ophtalmologie vétérinaire sont inclus dans des livres de référence de médecine et chirurgie vétérinaire comme " Canine Médecine " (American Vet Publ., California), " Canine Surgery " (idem) et " Surgery of the Dog and the Cat " (Omrod, A.N. ; London : Baillere Tindall & Cox). De nombreux articles d’ophtalmologie dans des revues vétérinaires et de proceedings de congès vétérinaires sont édités à travers le monde.

Le premier livre d’ophtalmologie du chien est " Canine Ophthhalmology " (1965, Lea & Febiger, Philadelphia, Pa.) de W. G. Magrane, référence pour les praticiens et les étudiants. Une deuxième édition est publiée en 1971, une troisième en 1975 et une quatrième révisée par Lloyd Helper en 1988.

"Aspects of Comparative Ophthalmology", Proceeding d’un symposium de la British Small Animal Veterinary Association a été a été publié sous forme de livre en 1965.

Le deuxième livre d’ophtalmologie canine " Diseases of the Canine Eye " (Baillere Tindall & Cassell, London) a été publié par l’anglais F.G. Startup en 1969.

En 1974 L.F. Rubin publie " Atlas of Veterinary Ophthalmology ", source unique d’informations sur le fond d’œil des animaux à travers ses très nombreuses planches en couleur.

L.F. Rubin

De 1970 à nos jours, de nombreux ouvrages d’ophtalmologie vétérinaire ont été publiés à l’image du très grand nombre de vétérinaires formés à cette discipline.

Les principaux sont :

1971 " Veterinary Ophthalmic Pharmacology and Therapeutics "; K.N. Gelatt, Vet. Med. Publishing Inc., Kansas City

1971 " Stereoscopic Atlas of Clinical Ophthalmology of Domestic Animals ", H. E. Jensen, C. V. Mosby Co., St.Louis.

1973 " Atlas of Veterinary Ophthalmic Surgery " S. Bistner, G. Aquirre and G. Batik, W. B. Saunders Co., Philadelphia.

1975 " The Eye and Veterinary Practice " J.R. Blogg, V.S. Supplies, North Melbourne.

1976 " Veterinary Ophthalmology Notes "; G.A. Severin, Colorado State University Press.

1978 " Veterinary Ophthalmic Pharmacology and therapeutics " Vet. Med. Publishing Co.

1981 " Fundamentals of Veterinary Ophthalmology "; D.H Slatter, W.B. Saunders, Philadelphia.

W.B. Saunders

1981 " Veterinary Ophthalmology " ; K.N. Gelatt, Lea et Febiger, Philadelphia, texte écrit avec une vingtaine d’auteurs et destiné à devenir la référence mondiale de tout ce qui est connu sur les maladies et la chirurgie de l’œil et l’orbite des animaux domestiques. C’est une source unique d’informations sur l’ophtalmologie du chien, du chat, du cheval des animaux de rente et des animaux de laboratoire.

Une deuxième édition est publiée en 1991 chez le même éditeur. Une troisième édition chez Lippincott, Williams et Wilkins à Philadelphie date de 1999.

1981 " Ophtalmologie Vétérinaire " ; B. Clerc, Le Point Vétérinaire, Maisons-Alfort, suivi d'une seconde édition en 1998.

1983 " Comparative Ophthalmic Pathology " R. L. Peiffer, C. C. Thomas, Springfield.

1984 " Large Animal Ophthalmology " Veterinary Clinics of North America.

1986 " The Eye in Veterinary Practice Vol. III "J. R. Blogg, Chilcote Publishing, Malvern, Australia.

1987 " Handbook of Equine Ophthalmology "; J.D. Lavach, Giddings Studio Publishing

1987 " Manual of Small Animal Ophthalmology " M. Wyman, Churchill Livingstone Inc., New York.

1989 " Atlas der Augenerkrangungen bei Hund und Katje "; I. Walde, E. H. Schäffer, R.G. Köstlin, F. K. Schattauer Verlagsgesellschaft mbH, Stuttgart, Allemagne. Cet ouvrage fut traduit en Français en 1990 aux Editions Vigot.

1995 " Color Atlas and Text of Equine Ophthalmology "; K.C. Barnett, S.M. Crispin, J.D. Lavach; A.G. Matthews, Edition Mosby-Wolfe.

1998 " Atlas d'angiographie fluorescéinique du fond d'oeil des carnivores domestiques (Fluorescein angiographic atlas of the small animal ocular fundus) , Francis Lescure, édition : PMCAC, Paris, (79-Lezay : Impr. Pairault)